Les diodes classiques
. Par : Dominique, Guillaume, Jean-Luc
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Bonjour,
D’après ce que j’ai lu à ce sujet, quand on parle de vitesse pour une diode, on parle de deux grandeurs : le reverse recovery time, trr et le forward recovery time, tfr. Celui qui nous intéresse ici est le trr. Il ne s’agit pas d’un temps pendant lequel la diode ne conduit pas mais un temps pendant lequel la diode conduit en inverse comme si elle était en direct à cause du temps nécessaire à la recombinaison des porteurs de charge dans la jonction (voir ce document et ceci). Et je ne sais pas si le courant peut également couler dans le sens direct. L’influence de ces temps sur le montage est difficile à évaluer. J’ai fait une simulation avec Spice pour une 1N4007 et une 1N4148 et je n’ai pas vu de différence : dans les deux cas, la tension au collecteur du transistor monte a Valim + Vf sans la dépasser (alors qu’en l’absence de diode, on monte a des kV) mais je ne suis pas sûr que les modèles de diodes employés incorporent l’effet de trr. Concernant la capacité, une 1N400x a une capa typique de 15pF et une 1N4148 de 4pF sachant que cette capa dépend de la tension inverse et semble mesurée généralement sous 4V à 1MHz (elle tombe à 0,9pF sous 10V pour la 1N4148 et à 10pF dans les mêmes conditions pour la 1N4007. Il faudrait regarder à l’oscilloscope.
12 Messages
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Les diodes classiques 5 mai 2019 19:21, par PECOURT Jean-Louis
Bonsoir,
Cette piqure de rappel concernant les diodes ne peut pas faire de mal. Toutefois, mes cours (et ma pratique) devenant de plus en plus lointains, un doute m’étreint...Il semble me rappeler que pour les diodes de roues libre, un paramètre de vitesse de commutation pour la diode entrait en ligne de compte. Surtout si le relais est commandé par un transistor (passage de 5V en 12V par exemple).
Pour autant que mes souvenirs soient bons, plus la coupure va être "franche" (au sens de rapide), plus la tension inverse développée sera forte, et plus son temps de montée sera faible.
Il faut donc des diodes qui commutent rapidement.
Mes souvenirs sont-ils corrects ?
Des 1N4007 suffisent-elles ?
Cordialement.
J.L.-
Bonjour,
D’après ce que j’ai lu à ce sujet, quand on parle de vitesse pour une diode, on parle de deux grandeurs : le reverse recovery time, trr et le forward recovery time, tfr. Celui qui nous intéresse ici est le trr. Il ne s’agit pas d’un temps pendant lequel la diode ne conduit pas mais un temps pendant lequel la diode conduit en inverse comme si elle était en direct à cause du temps nécessaire à la recombinaison des porteurs de charge dans la jonction (voir ce document et ceci). Et je ne sais pas si le courant peut également couler dans le sens direct. L’influence de ces temps sur le montage est difficile à évaluer. J’ai fait une simulation avec Spice pour une 1N4007 et une 1N4148 et je n’ai pas vu de différence : dans les deux cas, la tension au collecteur du transistor monte a Valim + Vf sans la dépasser (alors qu’en l’absence de diode, on monte a des kV) mais je ne suis pas sûr que les modèles de diodes employés incorporent l’effet de trr. Concernant la capacité, une 1N400x a une capa typique de 15pF et une 1N4148 de 4pF sachant que cette capa dépend de la tension inverse et semble mesurée généralement sous 4V à 1MHz (elle tombe à 0,9pF sous 10V pour la 1N4148 et à 10pF dans les mêmes conditions pour la 1N4007. Il faudrait regarder à l’oscilloscope.-
http://www.ti.com/lit/ds/symlink/ul...
on a un diagramme p12 dans le cas d’un ULN2803A et d’un petit relais OMRON.
Ici, on constate l’extinction de l’extra courant de rupture en 9 ms.
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Les diodes classiques 5 mai 2019 23:06, par msport
A mon sens, les diodes "lentes" sont des diodes qui ont une capacité importante. L’extra courant de rupture va d’abord charger cette capacité à 0,7 V, sans affecter le transistor de commande.
Je penserais que ce serait d’autant mieux !
D’autres interprétations ?
la tension aux bornes de la self est U = L (dI / dT), donc ici limitée à 0,7V -
Les diodes classiques 6 mai 2019 10:32, par Dominique
A titre indicatif, j’ai regardé quel type de diodes roue libre (CMS) équipent les cartes d’interface "moteur" à base de L298 :
Certaines ont des SS14 qui sont des diodes Schottky 1A / 40V, donc rapides.
D’autres, tel l’Ardumoto ou la carte classique bon marché, ont des M4 ou des M7 qui sont des diodes redresseuses, 1A, 400 ou 700V, equivalentes aux 1N4004 et 4007, avec un temps de recouvrement de 2,5µs au moins. La très haute tension inverse n’a pas vraiment d’importance dans nos applications, sauf pour des charges inductives, mais le temps de recouvrement le plus petit possible est, par contre utile : il vaut mieux préférer des diodes rapides, comme des ES1J qui ont des temps de recouvrement de 35 ns.
On a discuté ce sujet dans le forum ici :
Détecteur de présence DCC par consommation de courant-
Les diodes classiques 2 juin 2019 21:17, par PECOURT Jean-Louis
Bonsoir,
Je vous remercie tous pour vos réponses, avec beaucoup de retard, et je vous prie de m’en excuser.
J’ai fait quelques recherches dans mes vieux cours et sur internet, puis j’ai attaqué une grosse partie de câblage du réseau. J’avoue que ce problème de diodes est passée à la trappe. Honte à moi !
Il semble en effet (suite à mes recherches) que le choix de diodes Schottky (donc rapide), soit le meilleur choix pour servir de roue libre. Par contre, le choix de la diode n’est pas forcément bien clair.
rapide, OK. Mais il faut aussi dissiper une énergie, et donc supporter une puissance d’autant plus importante que le temps mis à la dissiper est court. En fait, c’est la résistance directe de la diode qui va la dissiper.
Bon sang de bonsoir, c’est loin tout cela...
Bonne soirée à tous.
J.L.-
Les diodes classiques 3 juin 2019 10:58, par Jean-Luc
Pas tout à fait.
Quand le transistor coupe, le courant qui circulait dans la bobine, continue de circuler en boucle via la diode. Donc- Le courant qui circule dans la diode ne peut pas être supérieur au courant qui circulait nominalement dans le relai (40mA pour un relai 5V)
- L’énergie est dissipée dans la diode : puissance = chute de tension x courant (pour une 1N4148 : 1V x 40mA = 40mW, on est à 10% du maximum admis par la 1N4148)
- L’énergie est également dissipée dans la résistance de la bobine du relai. Un relai 5V a une résistance de 125Ω. On dissipe donc au max 125 Ω x 40 mA x 40mA = 200mW. Rien d’exceptionnel, c’est la puissance dissipée par le relai quand il est collé et en fonctionnement normal.
- La majeure partie de l’énergie est dissipée dans le relai, pas dans la diode.
- Le temps qu’il faut pour dissiper l’énergie dépend de la puissance dissipée par le relai et la diode, pas de la « rapidité » de cette dernière.
Bonne journée.
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Les diodes classiques 10 juin 2019 18:24, par PECOURT Jean-Louis
Bonsoir,
Merci pour ces précisions.
Mes idées sur la question sont plus claires maintenant.
Cordialement.
J.L.
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Les diodes classiques 12 novembre 2021 18:53, par Ricaux
bonjour dans le cas d’une bobine d’allumage d’un moteur à explosion , la diode 1N 4007 est située sur le circuit 12 volts .l’allumage est bon à froid mais ne réagit plus à chaud . ma question est celle ci , une diode peut elle dysfonctionner à chaud au point de couper la basse tension et de ce fait la haute tension aussi .Ou bien le circuit basse tension qui se couperait à chaud ? surprenant mais bon... merci si vous avez une réponse
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Les diodes classiques 12 novembre 2021 19:41, par Dominique
Désolé : aucun rapport avec le modélisme ferroviaire.
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Les diodes de schottky 20 janvier 2023 13:25, par Eloïm orphy
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Diode Schottky 20 janvier 2023 15:15, par msport